La réunion du FOMC de la Réserve fédérale de juin va bientôt annoncer ses résultats, ce qui pourrait devenir un tournant clé pour la politique monétaire de 2025. Depuis le début du cycle de baisse des taux d'intérêt en décembre 2024, la Réserve fédérale a maintenu les taux d'intérêt stables dans la fourchette de 4,25 % à 4,50 % lors de ses deux dernières réunions. La réunion prévue du 18 au 19 juin suscite une grande attention sur le marché.
Tout d'abord, en ce qui concerne le contexte politique, le cycle d'assouplissement de La Réserve fédérale (FED) est clairement à l'arrêt. Depuis la première baisse des taux d'intérêt en quatre ans lancée en septembre 2024, la politique monétaire a présenté les caractéristiques suivantes : la politique des taux d'intérêt est dans l'impasse, avec trois réunions de politique monétaire consécutives sans ajustement ; la stratégie de réduction du bilan a changé, depuis avril, la vitesse de réduction des obligations d'État a été considérablement abaissée de 25 milliards de dollars par mois à 5 milliards, tout en maintenant le plafond de réduction des MBS à 35 milliards de dollars. Cet ajustement a suscité l'opposition publique du gouverneur Waller, montrant qu'il existe des divergences au sein de la direction ; en outre, la déclaration de la politique a supprimé la mention "risques à peu près équilibrés" pour souligner "l'incertitude accrue", reflétant le manque de confiance des décideurs dans l'évaluation des perspectives économiques.
Deuxièmement, les fondamentaux économiques présentent des caractéristiques de divergence entre la croissance et l'inflation. En ce qui concerne la croissance, la réunion de mars a abaissé les prévisions de croissance du PIB pour 2025 de 2,1 % en décembre dernier à 1,7 %, tout en révisant à la hausse les prévisions de taux de chômage de 4,3 % à 4,5 %, montrant que la dynamique économique est en train de s'affaiblir.
La réunion de juin sera une fenêtre clé pour observer si La Réserve fédérale (FED) va relancer le processus de baisse des taux d'intérêt, et le résultat de la décision pourrait avoir des répercussions profondes sur les marchés financiers mondiaux. Face à la double épreuve de la pression inflationniste et du ralentissement de la croissance économique, les choix politiques de La Réserve fédérale (FED) deviennent particulièrement importants et complexes.
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FancyResearchLab
· 06-20 07:21
L'économie a encore une fois un bug, pas étonnant que ce soit le groupe de développement de la Réserve fédérale.
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ShadowStaker
· 06-17 07:51
on dirait que la dynamique de gouvernance de la Fed est aussi chaotique que les comités de validateurs eth2 en ce moment... smh
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PerpetualLonger
· 06-17 07:43
Mourir de douleur, même si je perds, je vais tout mettre et augmenter la position ! Je ne crois pas que ça ne puisse pas percer !
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DaoDeveloper
· 06-17 07:42
n'est qu'un autre drain de liquidité à la manière classique de la Fed... hodl vos stables et attendez le véritable alpha
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YieldHunter
· 06-17 07:42
honnêtement, en regardant ces chiffres de Mbs... tout cela sent le 2008
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SatoshiLegend
· 06-17 07:30
La matrice des données économiques a déjà suggéré l'essence de PoW.
La réunion du FOMC de la Réserve fédérale de juin va bientôt annoncer ses résultats, ce qui pourrait devenir un tournant clé pour la politique monétaire de 2025. Depuis le début du cycle de baisse des taux d'intérêt en décembre 2024, la Réserve fédérale a maintenu les taux d'intérêt stables dans la fourchette de 4,25 % à 4,50 % lors de ses deux dernières réunions. La réunion prévue du 18 au 19 juin suscite une grande attention sur le marché.
Tout d'abord, en ce qui concerne le contexte politique, le cycle d'assouplissement de La Réserve fédérale (FED) est clairement à l'arrêt. Depuis la première baisse des taux d'intérêt en quatre ans lancée en septembre 2024, la politique monétaire a présenté les caractéristiques suivantes : la politique des taux d'intérêt est dans l'impasse, avec trois réunions de politique monétaire consécutives sans ajustement ; la stratégie de réduction du bilan a changé, depuis avril, la vitesse de réduction des obligations d'État a été considérablement abaissée de 25 milliards de dollars par mois à 5 milliards, tout en maintenant le plafond de réduction des MBS à 35 milliards de dollars. Cet ajustement a suscité l'opposition publique du gouverneur Waller, montrant qu'il existe des divergences au sein de la direction ; en outre, la déclaration de la politique a supprimé la mention "risques à peu près équilibrés" pour souligner "l'incertitude accrue", reflétant le manque de confiance des décideurs dans l'évaluation des perspectives économiques.
Deuxièmement, les fondamentaux économiques présentent des caractéristiques de divergence entre la croissance et l'inflation. En ce qui concerne la croissance, la réunion de mars a abaissé les prévisions de croissance du PIB pour 2025 de 2,1 % en décembre dernier à 1,7 %, tout en révisant à la hausse les prévisions de taux de chômage de 4,3 % à 4,5 %, montrant que la dynamique économique est en train de s'affaiblir.
La réunion de juin sera une fenêtre clé pour observer si La Réserve fédérale (FED) va relancer le processus de baisse des taux d'intérêt, et le résultat de la décision pourrait avoir des répercussions profondes sur les marchés financiers mondiaux. Face à la double épreuve de la pression inflationniste et du ralentissement de la croissance économique, les choix politiques de La Réserve fédérale (FED) deviennent particulièrement importants et complexes.